Laize: 102 cm 
GSM: 44 gr / m

Cette ramie est utilisée pour les moustiquaires, une industrie locale de Nara au Japon. Ce matériau, qui peut être lavé abondamment et sèche rapidement, devient de plus en plus doux et moelleux à l’usage. Il est également adapté pour essuyer les verres à vin, permettant de les faire briller. En devenant plus doux après lavage, il convient également pour fabriquer des écharpes et des vêtements d’été.

La ramie a une très longue histoire au Japon car elle est y très répandue à l’état sauvage et relativement facile à utiliser comme fibre. Elle est mentionnée dans des documents anciens comme étant utilisée pour les vêtements et les cordes. Au XVIe siècle, la production de ramie est encouragée et atteint son apogée aux XVLLe et XVIIIe siècles. Cependant, au XIXe siècle, celle si a progressivement diminué en raison des changements du codes vestimentaires et de l’augmentation des tissus de coton bon marché. Au début de XXe siècle, de petites structures développent une activité de filature à domicile jusqu’à la commercialisation et participent à la relance d’une petite production. Cependant, la plupart des matières premières utilisées sont importées de Chine et la production au Japon ne représente qu’environ 1% de la demande. Puis la seconde guerre mondiale s’installe peu à peu et la production diminue encore. Après cela, le volume de la production au Japon s’améliore mais en raison de l’ouverture des champs pour des cultures horticoles nouvelles, les producteurs ont perdu leur motivation ) cultiver la ramie. Après 8 tonnes en 1970, la ramie produite localement à complètement disparu. Actuellement, elle est rarement cultivée au Japon et les principales zones de production sont la Chine, les Philippines et le Brésil, mais le savoir faire du tissage de ces fibres reste essentiellement japonais ce qui fait de ce tissu une matière précieuse.