Le kakishibu est obtenu par fermentation du jus extrait de kakis astringents non mûrs. Au Japon, il est traditionnellement utilisé pour teindre le textile, le papier et le bois. Depuis des siècles, il sert d’agent insectifuge, antifongique et imperméabilisant.

Avec le temps, la teinte du kakishibu s’assombrit. En répétant plusieurs fois le processus de teinture, de séchage et de lavage, on obtient une nuance brune caractéristique.

Le kaki est une spécialité emblématique de la ville d’Onomichi, dans la préfecture d’Hiroshima, depuis plus de 370 ans, remontant à l’époque d’Edo. Toutefois, avec l’ère industrielle, sa production a décliné. Inspiré par les paysages de son enfance, un habitant de cette région est revenu dans son village natal après 37 ans d’absence pour y créer un verger de kakis. Avec d’anciens camarades, il a fondé une société dédiée à la relance de la transformation du kaki. Ensemble, ils ont entrepris de restaurer les paysages locaux en taillant les vieux arbres, en en plantant de nouveaux et en redonnant vie à la vallée des kakis.

Ce kakishibu est fabriqué à partir de kakis cultivés sans pesticides. Bien qu’il ne soit pas totalement inodore, son parfum discret facilite son utilisation.

Ne convient pas à un usage alimentaire.