La cendre de camélia est particulièrement adaptée à la teinture en rouge et en violet. Nous sommes au sud de Tokyo, dans la mer des Philippines, au cœur de l’archipel d’Izu. Sur l’une de ces îles, un producteur s’est spécialisé dans la fabrication de cette cendre de camélia. Les Japonais l’utilisent depuis des siècles, notamment pour l’émaillage des céramiques.

Les matériaux utilisés pour produire cette cendre proviennent principalement de petites branches d’un diamètre d’environ 3 à 5 cm, coupées en hiver, avec de nombreuses fleurs et feuilles de camélia encore attachées. Les feuilles, même après avoir été laissées sur les branches pendant un certain temps, ne tombent pas, ce qui garantit une qualité stable de la cendre. La forte teneur en alumine présente dans ces feuilles joue un rôle particulièrement bénéfique dans le processus de teinture. C’est pourquoi cette cendre de camélia est très recherchée au Japon.

Les Japonais l’utilisent notamment pour la teinture du Murasaki une plante importante dans l’histoire de la teinture végétale au Japon. Le Murasaki est obtenu à partir des racines de la plante du même nom, qui figure parmi les principaux colorants traditionnels au Japon, aux côtés de l’indigo et du carthame.

Ne convient pas pour l’usage alimentaire.